“Lors d’un concert, la joie qui émanait du visage et du corps du chef d’orchestre, m’a fait dire : c’est ce métier que je veux faire”
Il est 18h00, à force de pleuvoir, les réservoirs en amont de la seine ont bien dépassé 80% de taux de remplissage… comme en juin 2016, on va finir par avoir une belle crue.
C’est Patrick Souillot qui est aujourd’hui assis à côté de moi, si nous sommes réunis, c’est grâce à Benoît Gajdos, dirigeant d’un cabinet de conseil, dont le nom est CO.
Patrick, tu es un transmetteur de passion, une passion vive qui t’habites depuis l’âge de 6 ans, la passion de l’opéra. Tu fais des études académiques au conservatoire et tu te formes à la direction d’orchestre auprès de Léonard Bernstein.
Tu vas alors diriger des orchestres prestigieux dans le monde entier mais aussi tu crées une académie singulière, un orchestre particulier, la Fabrique Opéra à Grenoble, ville dont tu diriges la formation universitaire depuis 1989. Ton projet, que tu as initié en 2007, consiste à faire rayonner l’opéra au-delà des cercles habituels, particulièrement auprès des jeunes et tu as pu toucher plus de 70 000 spectateurs avec des opéras comme la Traviata, La flûte enchantée, Carmen ou Nabucco.
J’ai une première question pour toi : comment tu donnes ta propre patte à la création de la Traviata par exemple, un opéra présenté de multiples fois. Quelle empreinte donne un chef d’orchestre à un opéra ?
Merci Patrick pour ce moment.
Bonne écoute 🙂